Nous sommes le 11 novembre. 17h 25 minutes. La nuit tombe déjà sur Port-au-Prince. Nous entrons dans le chant du crépuscule. Le soleil se perd derrière l’horizon. L’air est lourd. La respiration un peu difficile. Une petite brise fine caresse nos fronts. Des gouttelettes de pluie se dessinent sur la vitre du 4x4 qui nous emmène dans la cité d’Antoine Simon. La chaussée est toute arrosée de cette eau du ciel.